Lecture : Le roi des fauves, de Aurélie Wellenstein


Poussés par la famine qui sévit et affame leur village, Kaya, Ivar et Oswald, trois adolescents, décident de partir chasser sur les terres du Jarl, le seigneur local, au risque de finir pendus pour braconnage.
La rencontre qu'ils vont faire dans ces bois va les condamner à bien pire : accusés de meurtre, ils sont envoyés sur les terres maudites d'Hadarfell pour être changés en berserkirs, guerriers mi-hommes mi-animaux dévorés par la rage...

"Le roi des fauves" revisite de façon intéressante le mythe nordique du berserker. Aurélie Wellenstein distille avec finesse les références à la culture viking pour poser l'univers de son récit tout en gardant la lattitude d'un monde de fantasy. Ici, les berserkirs sont des hommes changés en bêtes par un parasite qui prend possession d'eux, domestiqués par les seigneurs grâce à des entraves chargées de magie. Le récit nous en apprendra plus sur l'origine de ce parasite et de la malédiction qu'il porte, mais ce qui est le plus intéressant c'est le traitement apporté aux personnages : durant les sept jours que prend la transformation, c'est la question de leur humanité, de leurs sentiments et de leur volonté qui va se poser.

par Audrey, bibliothécaire.